Alzaroth
Nombre de messages : 19 Date d'inscription : 26/06/2006
| Sujet: Weyr de Draconigena Mar 27 Juin - 15:09 | |
| Dans les méandres des tunnels, certains Vampires ont utilisés des grottes naturelles ou des sous-terrains obstrués pour s'aménager de petits lieux confortables... Quelques portes de bois noir, quelques lucarnes obstruées par d'épais rideaux, quelques noms plus ou moin inconnus... Sur l'une de ces portes, un nom et un titre apparaissent - Citation :
- Alzaroth Kal'Draconigena
Alzaroth...Il est assit dans un grand fauteuil en ébene...Il contemple sa demeure, son Weyr comme il l'appelle. De son chateau en France, il a ramené les épaisse tenture rouge sang, son fauteuil et une grande quantité de meubles... Au fond de ce havre se trouve une immence bibliothéque...Ses livres... Il se léve et s'en approche. Il prend un de ses lourds livres rellié de cuir... Il hume d'abord la couverture...Son odorat trés dévellopé lui permet de saisir toutes les nuances d'odeurs... ll repose se livre et en prend un autre... Sur la couverture on peut lire Les Fleurs du Mal. Il l'ouvre, le feuillette, profitant une fois de plus des odeus s'en dégageant... Ses yeux se posent sur un poéme: - Citation :
- Le Vampire
Toi qui, comme un coup de couteau, Dans mon coeur plaintif es entrée; Toi qui, forte comme un troupeau De démons, vins, folle et parée, 5 De mon esprit humilié Faire ton lit et ton domaine; — Infâme à qui je suis lié Comme le forçat à la chaîne, Comme au jeu le joueur têtu, 10 Comme à la bouteille l'ivrogne, Comme aux vermines la charogne — Maudite, maudite sois-tu! J'ai prié le glaive rapide De conquérir ma liberté, 15 Et j'ai dit au poison perfide De secourir ma lâcheté. Hélas! le poison et le glaive M'ont pris en dédain et m'ont dit: "Tu n'es pas digne qu'on t'enlève 20 A ton esclavage maudit, Imbécile! — de son empire Si nos efforts te délivraient, Tes baisers ressusciteraient Le cadavre de ton vampire!"
Alzaroth relis plusieurs fois ce poëme...ses yeux ne semblent trahir aucune émotio...pourtant...
Il repose enfin le livre.
Tout en bas de l'étagere se trouvent un certain nombre de livre aux pages vierges... Il en prend un. Il selectionne aussi un plume et une petite bouteille de liquide rouge...De l'encre mélangé à du sang.
Il apprche une énorme table pret de son fauteuille et s'installe. Il prend sa plume et se met à écrire.
- Citation :
- Je me nomme Alzaroth, Je suis renée en 1486, dans le nord de la France. Mon créateur, Igor, venait de Russie.
Voici mon histoire... J'étais, avant d'etre vampire, un simple serf, sous les ordres du Duc de Provence... Je vivais une existence misérable mais j'avais l'ambition de m'élever au dessus de ces êtres stupides qui me dirigeaient. Je fit donc chemin, pour trouver un noble accéptant de m'enseigner et de faire de moi un chevalier. Je fut alors enroler dans une armée qui montait vers le sud, faire la Guere aux Normands. Nous fîmes route des jours durant avec juste assez d'eau et de pain pour ne pas mourir... Enfin, c'est ce que pensaient les nobles et les soldats qui nous encadraient... Aprés 1 mois, 200 des 3000 enrolés de l'armée étaient mort. Mon ambition me permis de rester debout. En Septembre 1486, une grand bataille contre les Normands s'engagea sous une pluie battante...Bataille qui fut une défaite... Le Duc et ses chevaliers furent dans les seuls rescapés et détalerent bien vite...Je restais seul au milieu de cadavres. J'entendit alors un bruit de pas, le plus rapide qu'il m'ai été donné d'entendre. Je vis marcher au milieu des cadavres un homme drapé dans une longue cape. Il enleva le capuchon qui recouvrait son visage et se penchat sur un agonisant. Il repeta cette action sur 5 autres gisant au moins. Je crut que c'était un moine donnant les derniers sacrements.
-"S'il vous plais, mon pére, aidez moi!"
L'homme se tourna vers moi et s'approcha.
-"Que veux-tu? -Aidez-moi, amenez moi dans un village! -Tu semble plus en forme que tes congéneres...Peut-etre que je peux te sauver, si tu le veux vraiment... -Je suis pret à tout pour vivre! -Vivre...c'est un grand mot...Qui peut affirmer etre en vie? Mais si pour toi vivre veut dire etre debout au milieu des autres, alors oui, tu vivras. -Faites, s'il vous plais..."
L'homme se pencha alors vers moi. C'est alors que j'ai remarqué ses canines. Il me prit la main et la mordit. J'hurla de douleur et peu à peu, me sentit partir... Au moment où j'allai tomber dans l'inconscience, L'homme se pencha vers moi et dit: -Es-tu pret à vivre?
Je ne pu murmurer qu'un "oui" à peine audible. L'homme s'ouvrat alors la veine du poignée et me fit couler plusieurs littres de sang dans la bouche. Je m'évanouis alors...
| |
|